[Défi du mois n°16] La beauté du silence

La beauté du silence

Aurore

Rio mon Référent m’a proposé, pour expérimenter la beauté du silence, d’aller marcher dans la nature avec le casque antibruit sur les oreilles, pour me plonger dans le silence complet et n’être attentive qu’à ce que mes yeux voyaient.

Ce fut un moment peu agréable : chacun de mes pas résonnait dans ma tête tel un coup de massue, et je n’ai absolument pas aimé cette expérience. Surtout que je suis restée avec la désagréable sensation d’avoir été déconnectée de toutes les merveilles qui m’entourent lorsque je me promène.

C’est alors que j’ai pris le défi avec un autre point de vue : « c’est seulement quand je suis silencieuse que l’Autre peut enfin s’exprimer ».

Je suis donc allée refaire des balades en restant le plus silencieuse possible et en tentant de capter tout ce que la Nature pouvait m’offrir.

Voilà un petit montage de ces moments.

Jean-Emmanuel

J’ai passé une grande partie de ce mois à explorer le moyen de créer le silence absolu à l’extérieur afin de tenter de déclencher quelque chose de différent à l’intérieur.

Apnées dans la piscine.
Casque anti-bruit.

Puis j’ai essayé de ne laisser que les bruits naturels et le silence relatif qui les entoure. Un peu comme Aurore.

Sons de la nature. C’est extraordinaire, surtout par chez nous. Mais rien de tout ça ne me faisait vibrer plus que d’habitude. 

J’étais perdu.

C’est finalement il y a quelques jours que j’ai obtenu enfin la révélation que j’espérais depuis le début du mois : la beauté du silence que je recherche peut concerner autre chose que le son.

Mon Référent Pare-Feu m’a proposé un pacte que nous avons validé ensemble : je m’engage à créer du silence dans mes activités chaque jour, en choisissant de « faire rien » pendant un laps de temps prédéterminé. Faire rien n’est pas égal à ne rien faire. Il ne s’agit pas d’être passif devant l’écran de mon téléphone ou de mon ordinateur. Ca c’est quelque chose que je maîtrise déjà bien malgré moi. 

Faire rien, c’est choisir de se poser quelque part et de s’ennuyer volontairement. 
Perdre du temps volontairement, ce n’est pas perdre son temps.

Mon corps et mon esprit ont besoin, chaque jour, d’un peu de silence. Et sans m’en rendre compte, je suis toujours en train de faire quelque chose. STOP.

Je continuerai à explorer la beauté de ce silence d’actions durant les mois et années à venir. Je sens que quelque chose de très précieux a bougé en moi. Ce n’est que le début. Je veux apprendre à m’ennuyer quelques minutes par jour, tous les jours, pour mon bien.

Elvina

Pour notre participation au défi « la beauté du silence », Dh́a (ma Référente) a été inspirée par sa présence dans le corps. Lors de notre séance en auto hypnose nous avons discuté des « modalités » c’est-à-dire où se placer dans la maison, sous quel angle filmer, combien de temps etc… Et nous avons réalisé cette vidéo lors de la séance d’auto hypnose suivante.

Alors Dh́a profite de ses 4 min 06 pour vous exposer sa beauté du silence.

Après avoir filmé, je lui ai demandé si elle souhaitait nous expliquer comment elle voit sa participation et voici ce qu’elle a écrit :
 
« Le défi est le moyen de lever des barrières.
Je continue de suivre le chemin de la guérison. »

Jody

Je voulais vous partager un peu de « nous » sur ce défi du mois.

Voici ma petite contribution : https://webgl-sphere.vercel.app/

Cette sphère organique a été codée avant la publication du défi mais son histoire résonne tellement avec le thème de ce dernier que je me devais de vous la partager. C’est une demande de Lò de participer à ce défi avec ce petit travail collaboratif entre lui et moi.

Cette création était vouée à réagir au son d’une musique avec Lò jouant le rôle de directeur artistique me validant certaines décisions ou les rectifiant. Durant cette exploration entre programmation et communication inconsciente, quelques doutes sont apparus. Cette sphère réagit bien mais la musique induit un rythme qui la rend un peu moins vivante… Comme effacée par les variations musicales qui lui imposent un rythme. Comme quelque chose qui perd de sa valeur en même temps que le silence se rompt…

La beauté du silence venue comme une évidence, redonner un peu de vie à cette sphère née d’une interaction inconsciente, d’une relation forte.

David

Ode au silence
 
Un exercice un peu périlleux que d’en parler à l’oral
Car je vais ainsi l’effacer, même si c’est paradoxal
Je vous parle de ces moments, si beaux ou si longs pour certains
Qui prennent naissance dans le silence, au sein de son écrin
Un même mot derrière lequel, se cache, un firmament
D’instants disparates car les silences sont différents
Un peu comme une mosaïque il est composé de débris
Qu’on n’perçoit que si on le brise, il fini où commence le bruit
On dit qu’il est d’or et que la parole est d’argent
Elle est plus ou moins présente et diffère au gré des gens
Elle est un peu comme Midas, le change dès qu’elle veut le saisir
Mais même si elle prends des gants la parlotte le fait mourir
On sacrifie en permanence, des silences sans s’en rendre compte
Comme un tableau invisible, qu’on scarifie de nos sons
Moi j’veux ici leur rendre hommage, tâche difficile je le pressent
Car mettre en lumière des silences de toutes façons ça n’a pas de sens
 
 
Y a des silences si longs, des silences lancinants
Y a des silences si bons, des silences enchantant
Y a des silences si longs, des silences lancinants
Y a des silences si bons, et des silences bruyants
 
Aucun d’entre eux ne résonne, d’une même façon
Chacun ressent différemment toutes ces absence de son
Il y a les silences de plomb, ceux qu’on entend quand on souffre
Car porter un fardeau trop lourd fini par couper le souffle
À grande échelle ce silence là, peut se montrer terrifiant
Faisant passer la famine dans le monde pour insignifiante
Il faudrait pourtant peu de choses, afin d’y mettre un terme
Simplement que nos voix s’élèvent afin de le mettre à terre
À première vue pas instinctif, mais il y a des silences joyeux
Qui nous enveloppent délicatement dans leur manteau soyeux
Sur ces moments décisifs qui font la beauté de la vie
Ils sont à nos côtés paisibles et affichent un air ravi
Ces silences sont émerveillés car les mots ne sont plus assez fort
Pour dépeindre un monde intérieur bien plus brillant que l’or
Des moments suspendus, qui ne peuvent pas être décrits
Comme lorsqu’un silence est transpercé, par un premier cri
 
Y a des silences si longs, des silences lancinants
Y a des silences si bons, des silences enchantant
Y a des silences si longs, des silences lancinants
Y a des silences si bons, et des silences bruyants

Soazig

Nicolas

Après avoir demandé à WAKATI ce qu’elle voulait faire (plusieurs propositions), elle décide que j’écrive ces quelques lignes pour le défi du mois. Bonne lecture, peut-être trouverez vous quelqu’échos en vous…

Une main s’envole,
Un doigt qui frémit.
Des sensations s’installent de plus en plus dans le corps,
Des images pour que les mains se rapprochent,
Puis elles disparaissent (ou pas) pour que les mains se rapprochent à nouveau.
Tout cela sans le silence, extérieur ni intérieur.
Ça continue, ça progresse, les inconscients émergent de plus en plus.
Ils font se rapprocher les mains, pendant que les conscients tentent de résister.
Quand ils y arrivent et que les mains se touchent, alors…
TOUTE LA BEAUTÉ DU SILENCE extérieur se fait sentir.
Tandis que le corps se laisse aller dans une danse cellulaire avec plus ou moins de mouvements apparents.
Les mains se touchent à nouveau et le SILENCE disparaît.
Déjà peut-être, des émotions ont-elles profité de cet instant pour pointer le bout de leur nez.
Ça continue, ça progresse, puis là une émotion plus forte remonte…
Grâce au SILENCE extérieur, elle peut continuer de s’exprimer.
Le contraste est fort, TANT DE BEAUTÉ DANS CE SILENCE à l’extérieur,
Et tant de cris, de bruits à l’intérieur.
Ça continue, ça progresse, en alternant le SILENCE et le NON-SILENCE.
L’un et l’autre se succèdent, des fois même se côtoient, c’en est presque étrange.
Ça y est, nous nous approchons de la fin…
Les yeux vont bientôt s’ouvrir, et là encore TOUTE LA BEAUTÉ DU SILENCE se fait sentir.
Lorsque l’inconscient replonge pour laisser son ami le conscient revenir sur le devant de « la scène de la vie sociale ».
Quel beau spectacle, plein d’applaudissements intérieurs pour cette scène qui se répète et qui est à chaque fois unique.
Je vous souhaite à toutes et à tous de
BEAUX SILENCES.

Eliane

Le silence, c’est le vent dans les feuilles des arbres, le chant des oiseaux, le doux ronronnement d’un chat, le crépitement d’un feu de cheminée. Le silence, c’est la musique d’une pensée, l’éloquence d’une émotion, la pertinence d’une sensation. Le silence, c’est le bruit régulier d’un cœur qui bat et dont on ne sait plus bien à qui il appartient. Le silence chante discrètement à l’intérieur, au milieu du calme ambiant. C’est une intuition parfois. Le silence est un insatiable bavard. Quand il remplace le vacarme des bruits ordinaires, il a la beauté des perles rares, du murmure d’un rire, des fleurs au milieu du désert. Le silence parfois, couvre le hurlement des loups.

Christine

« La beauté du silence commence lorsque le bruit de la nature émerge » – ARMANON

Assise dans l’herbe, adossée à un arbre, loin du tumulte des bruits de la ville, des moteurs de voitures, de camions et d’avions, ne plus faire de bruit et écouter la nature vivre, susurrer, murmurer, chantonner : le clapotis de l’eau d’un ruisseau, le bruissement des feuilles des arbres, le ronronnement du chat qui vient se frotter à moi, des grillons qui chantent, des oiseaux qui s’appellent et se répondent, des insectes qui bourdonnent autour des fleurs, le cri du faisan au loin appelant sa femelle, un coq qui chante, …

Quelle beauté quand le silence se fait et que l’on peut entendre toutes ces merveilles de la nature !

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1 réflexion au sujet de « [Défi du mois n°16] La beauté du silence »

  1. La beauté du silence…
    Depuis quelque temps, trois semaines peut-être, me vient ponctuellement à l’esprit que le silence, si l’on tend l’oreille, a tant à nous dire… Que le silence a beaucoup de choses à nous raconter. Ce sont ces derniers mots qui précisément me viennent à l’esprit.
    Je ne peux donc qu’être agréablement interpellée par ce défi du mois, « la beauté du silence ».
    Un peu comme le clin d’oeil complice qui suffit à m’envahir de l’élan juste, initiant cette suite de mouvements de me lever, aller chercher mon cahier et mon stylo, m’installer et laisser arriver en encre et formes lettrées ce flux de pensées…
    Un clin d’oeil complice déclencheur de ce mouvement intérieur.
    J’entends le tic-tac de l’horloge, les sirènes d’une ambulance au loin, mêlées aux vrombissements des moteurs… des chants d’oiseaux aussi. Et entre tout cela, LE SILENCE. Dans la moindre intervalle, LE SILENCE. Je l’aime. Je sens qu’il le sait. De lui, en quelque sorte je suis.
    Souvent, le silence est associé au vide. Le vide existe-t-il vraiment ? Ce n’est pas ce que je ressens. LE SILENCE me remplit. LE SILENCE m’ouvre à une écoute élargie. Intérieure, et extérieure.
    Intérieur et extérieur ne font plus qu’un alors.

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