[Défi du mois n°19] La sécurité dans l’impermanence

Jean-Emmanuel

J’ai longtemps cru que je trouverais ma sécurité ultime grâce à toujours plus d’argent. Une grande maison, un jardin, une piscine, une voiture, une moto… L’illusion de la possession libératrice conduisant au bonheur a bercé mon enfance. Comme si la quête du bonheur se déroulait dans cette course sans fin en ne me sentant jamais vraiment en sécurité.

Puis j’ai compris que mon bonheur se construisait dans la présence à ceux que j’aime. 

Être.

Ma vraie sécurité est à l’intérieur.

Pour tout le reste, je me donne du temps.

Aurore

Ce thème me paraissait tellement beau !
 
Au premier abord, une oxymore! La sécurité, dans l’esprit collectif, est plutôt liée à la répétition, au connu, à la stabilité.
 
Et puis, quand on y réfléchit d’un peu plus près, on peut y voir une invitation à l’exploration et à l’évolution. La vie est faite de surprises et donc de variations, de changements, de fluctuations. Comment trouver dans le renouveau de chaque jour, la sécurité nécessaire pour un bonheur profond ? Comment faire de l’impermanence mon allié du quotidien ?
 
J’arrive à la fin de ce mois d’août et finalement, je n’ai pas pris le temps d’explorer comme il se doit ce dernier défi du moi(s), pour lui rendre hommage comme je l’aurais voulu.
 
Je publie donc ce petit texte pour m’engager officiellement à publier, lorsque je sentirai que ce sera le bon moment, ma participation.

Soazig

Nicolas

HUNKAAR vibre, rythme, vie la SÉCURITÉ
 
HUNKAAR transforme, modifie, change, c’est donc presque la définition de l’IMPERMANENCE
 
Je suis remplis de ce sentiment, que ce dernier défis du mois est le reflet même de ce qu’HUNKAAR représente.
 
Derrière HUNKAAR, il y a amour, bienveillance, gratitude. 
 
Devant HUNKAAR, il y a Manu, il y a Aurore, qui ont réussi à faire passer ce beau message de l’impermanence en toute sécurité. 
 
Alors, MERCI tout simplement. 

Christine

Quel défi déstabilisant pour moi ! Pas trop de sécurité à aller explorer cela !!! J’ai essayé durant ce mois, mais nada. Et ce matin, en retraite sous ma tente, libre de toutes contraintes, l’envie de m’exprimer sur le sujet.
 
Pendant très longtemps dans ma vie, la sécurité était de ne pas évoluer : garder le même travail, les mêmes amis, les mêmes routines, les mêmes activités, éduquer mes enfants comme je l’avais été moi-même par mes parents,… Une seule nouveauté et j’étais malmenée. J’en étais venue à développer un côté prévisionnel où je prévoyais à l’avance tout ce qui pouvait m’arriver pour ne pas être prise au dépourvu, pour me sentir en sécurité quoiqu’il arrive. J’avais un planning de ministre où je ne trouvais même plus le temps de dormir vraiment, quelques heures et vite, sur le pont.
 
Et puis un jour de 2006, à 45 ans, mon corps a dit STOOOOP. Je me suis retrouvée en pleine dépression et à ne rien comprendre ce qui m’arrivait. Mon fils m’avait largement bousculé pendant sa crise d’adolescence à repousser ce modèle parental que je lui avais imposé. Que pouvais-je proposer ? Comment réagir à cela, c’était si imprévisible ?
 
Pendant plus d’un an, j’ai vécu au fond de l’abime de mes émotions, incapable de surmonter cela, moi la battante, je m’engluais.
 
S’en est suivi une autre période d’un an d’introspection qui m’a permis de voir réellement comment je fonctionnais : un zombie qui suivait toujours les mêmes règles, supervisait tout de peur d’être pris en défaut, hyper active, à tout contrôler et à s’imposer des plannings de dingue. Et je n’ai pas aimé voir cette personne que j’étais devenue, comme sans âme, sans envie, juste un petit robot bien programmé pour aider et faire plaisir aux autres et surtout qui ne se respectait pas le moins du monde.
 
Petit à petit, j’ai pris l’habitude d’aller écouter en moi ce qui me faisait envie, me faisait vibrer et j’ai commencé à lâcher prise. Avec la mise en place de nouvelles petites expériences, je me suis sentie plus en confiance avec ces changements qui me correspondaient, plus en sécurité sur ce qui se construisait petit à petit.
 
J’ai ainsi découvert l’hypnose, changé de voie professionnelle après 35 ans à faire de l’informatique, j’ai testé de nouvelles pratiques (énergétique, massages,… ) et je suis ce qui m’appelle. J’écoute mon inconscient et je trouve de la sécurité à évoluer pour être en harmonie avec moi-même.
 
Aussi je peux dire aujourd’hui que je me sens en sécurité dans l’impermanence, guidée par cette voix intérieure qui sait ce qui est le meilleur pour moi.

Sylvaine

D’une séance à l’autre mes libérations émotionnelles ont toujours été différentes mais elles étaient jusqu’à peu violentes voir très violentes ! Je commençais mes séances en me disant que j’allais prendre cher, que ça allait être vraiment dur et je n’étais pas vraiment sereine… Puis un jour elle est arrivée. D’abord toute en discrétion puis de plus en plus présente jusqu’à enfin trouver sa place et assurer ma sécurité à chaque séance. RAYMONDE. Capitaine de mes parties protectrices elle veille sur les libérations avec fermeté et une bienveillance extraordinaire. Elle veille aussi sur moi au quotidien en arrière-plan. Raymonde est ma sécurité dans l’impermanence de mes libérations .

Sylvaine

Comment participer aux défis du mois HUNKAAR ?

Vous pouvez utiliser ces défis du mois comme des orientations pour vous aider à transformer votre vie. Avant le 25 de chaque mois, envoyez-nous votre interprétation pour que nous la publions à côté des nôtres. Tous les formats sont acceptés : écriture, peinture, danse, chant, techniques manuelles, etc. Laissez parler votre corps et surtout votre cœur.

Nous utilisons un processus en différentes phases pour explorer ces défis du mois, et libre à vous de vous en inspirer.

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