[Défi du mois n°9] Perdre du temps pour se sentir vivant.

Perdre du temps pour se sentir vivant

Aurore

Quand on a publié ce défi avec Chéri, je le considérais assez simple. Comme beaucoup de monde, de temps en temps, il m’arrive de flemmarder, de traîner, le temps passe et je n’ai rien fait. Alors « perdre du temps pour me sentir vivante », ça allait certainement être facile !

Mais que nenni !

Tout comme la différence entre « ne rien faire » et « faire rien » (le premier étant un état passif tandis que le deuxième est une action volontaire et choisie), j’ai pu constater la sacrée différence entre « perdre mon temps de manière involontaire » comme je le faisais d’ordinaire, et prendre la décision de « perdre mon temps volontairement », ce bien si précieux dont tout le monde manque si cruellement.  C’était une décision simplement impossible à prendre !

C’est donc avec cette volonté de vouloir perdre mon temps que j’ai passé un des mois les plus rentables depuis bien longtemps ! Je n’ai jamais été aussi productive dans la maison, les travaux, le jardin, l’administratif, mes projets personnels, et j’ai même réussi à trouver du temps pour prendre soin de moi ! Chaque minute a été parfaitement rentabilisée. Le défi s’avérait donc bien plus difficile que ce qu’il ne paraissait.

Le 12 octobre, lors d’une séance d’autohypnose, Rio mon référent me demanda de laisser une partie de moi dessiner en gribouillis automatiques puis il me proposa d’embellir ensuite le dessin pour « perdre un peu de temps » tout en coloriant. Voici les gribouillis puis le dessin final après 1 heure de coloriage.

Ne réussissant pas à trouver d’autres manières de perdre mon temps dans cet agenda que je remplissais outre mesure, j’ai laissé cette partie de moi dessiner quelques fois de plus durant des séances d’autohypnose, et j’ai pris le temps de colorier chaque feuille gribouillée pour sublimer ses créations. Voici donc nos œuvres :

Avec le petit recul que j’ai aujourd’hui, je suis contente des compréhensions que j’ai eu durant ce mois-ci et je sens bien que cette aventure d’octobre n’est pas totalement aboutie en moi.

Je suis dans tous les cas très heureuse de ces moments passés à tenter de renouer avec cet enfant intérieur en coloriant comme une petite fille, et je sais aussi que chaque seconde passée à réaliser des gribouillis m’aidera à accéder plus facilement à l’écriture automatique un jour.

J’ai la direction, à moi de continuer à explorer pour en tirer le maximum de positif possible.

Jean-Emmanuel

Le deal avec Namilélé était de me servir du défi du mois d’octobre pour intégrer pleinement les grosses libérations émotionnelles du module complémentaire HUNKAAR qui s’est déroulé fin septembre. Le dernier mot en écriture automatique était « PAPA ».

J’ai ressenti le besoin de demander de l’aide à Philippe sur ce thème. Philippe, personne ne le connaît dans mon entourage à par Aurore. C’est mon psy. Il m’a aidé à traverser les plus dures épreuves et a toujours répondu présent quand j’avais besoin de lui, malgré qu’il n’officie plus aujourd’hui en tant que psychologue. Il sait que je le considère encore comme un père spirituel et il prend soin de cette fragilité avec beaucoup de respect. Il m’aide à mieux comprendre ma vie d’Homme avec le regard d’un vieux sage. Il se sert de son expérience pour enrichir la mienne.

Je lui confie souvent mes défis du mois. Ce mois-ci, nous nous étions calé un rendez-vous en début de mois, et un deuxième aux alentours du 25. Je sentais le sujet bien trop thérapeutique et trop complexe pour m’en sortir seul de A à Z.

Au cours du mois, je découvrais petit à petit le fonctionnement archaïque de mon triptyque enfant – homme – père à mesure que s’enchaînaient toutes mes activités destinées à perdre du temps pour me sentir vivant. J’ai grimpé à l’arbre en me reposant sur une branche pour me ressourcer. J’ai joué du tambour chamanique pendant des heures. J’ai perdu du temps assis par terre à attendre que le temps passe. J’ai également perdu quelques heures dans un dessin émotionnel qui m’a montré que mon objectif était encore bien barricadé.

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Et puis j’ai eu l’idée de m’asseoir par terre dans ma pièce à l’étage sur mon pouf tout en regardant mon fameux mur peint par le moi enfant. J’ai alors parlé à celui-ci comme si j’incarnais le père que j’aurais toujours voulu avoir. Les mots m’ont touché et une émotion aussi belle que difficile m’a traversé tout le corps. Dans ma tête, j’appelais en même temps « papa » à l’aide de toutes mes forces pour me donner plus de courage, et Namilélé répondit présent avec une grande justesse.

L’alignement enfant – père et père – enfant était parfait. Et c’est de cette force intérieure nouvellement conquise que je ressortis de ma transe plus vivant en tant qu’Homme.

Christine

J’aurais presque pu reprendre mon défi n°7 « Se donner un peu d’amour » pour illustrer le défi de ce mois. En août, j’avais arrêté le temps pendant 5 jours pour vivre au fil de mes envies. Autant dire que je m’étais sentie moi à 200% de vivre à mon rythme, seule dans un coin de nature au fond de mon jardin, tout à fait vivante. Le mois d’août, l’été, les vacances, la période était propice à ce genre d’expérience.

Mais là, nous sommes en octobre et bien que l’été se prolonge, je sens bien que je ne suis plus dans la dynamique de perdre du temps. Dès ma plus tendre enfance, j’ai été éduquée à d’abord faire passer toutes les contraintes de la vie. Le temps se doit d’être productif et utile pour soi et pour les autres. Alors perdre son temps, c’est inacceptable… Les loisirs, c’est si on a fini tout le reste.

Me voici donc à cogiter comment perdre du temps pour me sentir vivante.

Je me sens vivante quand, après une séance de sport intense, je sens les endorphines dans mon corps. Cette sensation d’être nettoyée, de respirer à plein poumon, d’avoir senti mes muscles s’activer, s’étirer, se contracter. Quelle vitalité dans ce corps !

Oui mais voilà, cela fait presque 3 ans que les envies de faire un sport me titillent mais je ne passe pas à l’action, d’autant plus que des douleurs aux pieds ne m’y engagent absolument pas.

Et voici que la conjoncture actuelle me facilite les choses (et aussi avec un coup de pouce de mon inconscient sur comment le réaliser😉). On subit la pénurie d’essence, on calcule les kilomètres parcourus pour être sûr d’arriver à destination. Et bien je vais profiter d’une visite à une amie pour y aller en vélo. Facile vous allez me dire. Euuuuhhh.. pas complètement. Elle habite à 20 km et ici c’est le Lauragais avec ses nombreuuuuses collines, ces côtes à n’en plus finir. Me voici enfourchant mon vélo électrique. Les kms défilent, mes jambes pédalent, il fait beau, personne sur la route en ce début d’après-midi. Un régal ! Je me sens bien. J’en profite même pour taper la discute avec mon inconscient, son signaling sur pouce et index d’une main. J’arrive chez mon amie, ébahie de me voir sans ma voiture, mais en pleine forme. Il m’aura fallu 55mn au lieu du quart d’heure habituel. Ou comment perdre son temps. Un couple d’heures plus tard, j’enfourche à nouveau mon vélo pour le retour. La grosse descente de l’aller devient une montée interminable, d’autant plus que la batterie de mon vélo faiblit, je sens mes muscles puiser dans les réserves, ma respiration s’accélère, mais je continue au maximum de mes capacités… et de celles de la batterie qui finit par rendre l’âme à 5 km de l’arrivée après 1h d’efforts intenses💪💪

Quelle joie de retrouver cette vitalité dans mon corps !

Et quelles expériences vous nous faites vivre grâce à Hunkaar !!

Merci infiniment du fond du coeur.

Sylvaine

J’appartiens au temps, Le temps ne m’appartient pas

Alors comment puis-je perdre quelque chose qui ne m’appartient pas ?

Vivante je le suis, mon cœur bat, mon esprit carbure !

J’aime et je suis aimée Je me sens vivante

« Le temps n’a pas d’importance, Seule la vie compte »

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