« J’comprends rien mais j’suis à ma place »

Tel est mon mantra.

Assis sur mon balcon, le soleil offrant son plus grand spectacle au-dessus des Pyrénées, je me suis endormi. Et soudain, venu de nul part, surgit mon Aigle Noir.

Un ressentiment éternel qui me poignarde toujours dans le dos. Un être lui manque, et tout est dépeuplé. L’Homme m’effraie. Sa Vengeance : un poison fou taisant ma maladie d’amour.

Pause. Je me souviens.

A la recherche de la bohême, j’ai rencontré le soleil de Rio. Je ne sais pas où je vais, mais je sais d’où je viens. Pas un regret ni remord depuis l’attentat à mon corps. Le sens de ma vie m’échappe encore, et pourtant mon corps s’illumine ; je me sens à ma place. Les angoisses volent en éclat. Je suis bien.

Quitte à tout prendre et tout solder pour que vos p’tites affaires s’arrangent, j’prends juste mon ordinateur pour écrire et je vous fais cadeau des oranges.

Je ne suis pas parfait, mais je suis sur le chemin du bonheur.