L’écriture – la voix de l’âme

Pendant que je découvrais en 2015 le pouvoir de dialoguer avec un inconscient, pendant que je rencontrais des Référents extraordinaires qui parlaient avec des voix chamboulantes et ouvraient leurs yeux avec des regards pénétrants durant mes formations en hypnose expérimentale, je pleurais tous les lundis matins (mon jour de repos post-formation) d’être complètement privé du mien, d’inconscient.

Moi.

Celui qui a popularisé la Street Hypnose.
Celui qui défend corps et âmes l’importance vitale de la communication avec l’inconscient.

MOI.

Je n’y avais pas le droit.
Quelque chose en moi me le refusait.

D’abord j’ai été en colère contre l’univers tout entier.
Puis j’ai pleuré ma nullitude absolue.

Puis j’en ai eu marre de me détester.

J’ai regardé chérie et Rio droit dans les yeux et je me suis juré que je ne me lâcherai jamais – sans me juger – jusqu’à être capable un jour de parler le vrai langage de mon corps.

Quand aujourd’hui il me suffit de poser une question à mon inconscient pour qu’il me réponde du tac au tac par un geste « oui » aussi ample que surprenant, quand j’ai simplement besoin de l’appeler à l’aide pour sentir son réconfort et son amour me parcourir l’échine, il y a 10 ans en arrière mes bras ne bougeaient même pas.

Pas de mouvements idéomoteurs.
Le néant dans mon imaginaire.
Aucune image.
Aucun son.

Comme si toutes les portes étaient fermées…

Et puis je me suis mis à m'écrire

Au jour le jour, c’est le nom de mon journal. J’ai d’abord écrit à quel point j’étais un incapable. Un escroc. Un imposteur !!! 

Entre ce que je m’écrivais, et ce que je vous écrivais dans les publications, il y avait souvent des heures et des heures de travail pour transformer mes fragilités en force.

Au lieu de pleurer sur mon idéal inaccessible, j’explorai ardemment le moi d’hier pour mieux vibrer le moi d’aujourd’hui.

J’arrêtai de construire le moi de demain par la pensée, et je commençai à lui donner vie par l’action.

J’écrivis pour moi.

Pour évoluer, grandir et me trouver.

Mon bonheur est dans le chemin qui mène à moi.

Il pourrait ne me rester qu’une seule journée sur Terre que je consacrerais quand même un de mes 3 objectifs quotidiens à la rencontre de mon inconscient.

J’ai exploré ainsi le violon.
J’ai apprivoisé le piano.
J’ai pénétré les méandres du jeu de Go.
J’ai réveillé en moi le tambour chamanique.
J’ai embrassé la musique.
J’ai créé de la peinture.
J’ai libéré mon chant.
J’ai dansé la danse.
J’ai ressenti le mouvement.
J’ai amplifié les étirements.
J’ai aimé la sueur.

Merci les défis du mois, vous m’avez mis chaque jour en action.

Mes interprétations dans les défis du mois ne sont pas là pour que vous fassiez « wow », elles immortalisent toutes mes petites actions quotidiennes, elles entretiennent mon bonheur. 

Moi le procrastinateur par excellence, j’explore les défis du mois avec Amour et Sécurité.

Si les défis du mois vous font peur, c’est parce que vous visez trop haut. 

Je reçois des mails de personnes souhaitant absolument explorer leur inconscient en profondeur grâce à des transes très profondes, d’autres se privent de participer faute d’être capable de rivaliser artistiquement avec Anne, ils oublient le plus important : chacun son chemin, chacun son histoire.

Le défi n°1, j’ai pleuré devant vous afin de m’autoriser à pleurer pour la première fois seul avec moi-même ensuite.
Le défi n°2, je vous ai montré mon guerrier intérieur afin de m’autoriser à l’incarner un peu plus avec moi-même ensuite.
Le défi n°3, j’ai accepté publiquement d’être lent pour favoriser ma sécurité intérieure et arrêter de me mettre toujours la pression.
Le défi n°4, j’ai enregistré un audio émotionnel en totale improvisation. Un pas de plus vers mon projet d’un jour publier des vidéos réalisées en totale impro.
Le défi n°5, j’ai exposé mon dos afin de ne plus avoir peur de lui. Depuis, je peux le tenir droit. Fier. Vivant.
Le défi n°6, j’ai présenté mes excuses les plus sincères à toutes les personnes que j’ai pu faire souffrir dans ma vie. Je me suis libéré du poids de la culpabilité.
Le défi n°7, Namilélé m’a montré que je m’aimais vraiment.
Le défi n°8, j’ai montré à Namilélé que je l’aimais vraiment.
Le défi n°9, j’ai fait le deuil de mon père en devenant mon propre père.
Le défi n°10, j’ai appris à respirer pour la première fois. Ananda Mandala.
Le défi n°11, je me suis donné le droit de ne pas être prêt. Ce défi est plus complexe pour moi, il me faut plus de temps. Et j’ai le droit d’être lent.
Le défi n°12, j’ai entrepris un projet extraordinaire. Ma voie de 2023.
Le défi n°13, j’ai compris que mon bonheur ne dépendait pas de mon état de santé, et vice versa.

Ecrire m’a sauvé. 

A force d’écrire, mon inconscient a appris à écrire par lui-même. Mon bras bouge tout seul sur le clavier.

Nous n’avons jamais été très loin.
Quand les portes vers nous paraissaient des murs infranchissables, tu as construit des défenses contre toi-même comme un masque t'isolant de ta propre réalité intérieure.
Parce qu’elle te faisait peur, tu la réservais pour l’ultime jour de ta vie.

Et puis tu nous as fait confiance dans notre capacité à trouver avec justesse le chemin qui te mènera à nous.
Peindre, chanter, danser, parler, écrire.
Ce ne sont que des outils.
Comme l’hypnose, comme le chamanisme, comme la transe.
Des portes qui ouvrent à mesure qu'elles s'ouvrent.

Ce mois-ci, le thème est : « se dépasser pour se sentir vivant ».

Et si vous vous écriviez quelques mots ?

Prenez une feuille. Ouvrez un document Word ou même juste un fichier texte. Prenez votre téléphone, ouvrez une note, un email, n’importe quoi.

Passez à l’action maintenant.

Ecrivez-vous pendant 5 minutes. Pas plus.

Le plus dur, c’est le premier pas.

Amour et Sécurité.

Et puis c’est parti pour la vie.

Un pas après l’autre.

Faites-vous ce cadeau-là. 

Au moins une fois.

ecrire - la voix de l'âme

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2 réflexions au sujet de “L’écriture – la voix de l’âme”

  1. Merci pour cet article. Il m’a permis de prendre le temps avec Zomolioli. J’ai mis ta playlist, j’ai dansé, ça faisait très longtemps. C’était différent des autres fois. Tout en douceur. Beaucoup d’amour. Merci.

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