Récapitulatif de ce que nous pouvons trouver dans notre inconscient
Des parties émotionnelles
Nos parties émotionnelles sont comme des mini-nous bloqués dans le passé suite à des événements traumatiques cachés aux fins fonds de notre mémoire. Les souvenirs factuels et intellectuels persistent (sauf cas rare d’une mémoire traumatique refoulée). Ce sont surtout les émotions associées que nous oublions. Ces parties émotionnelles portent les émotions à notre place au quotidien. A leur manière, elles nous protègent aussi. Toutefois, ce fardeau étant devenu trop lourd, elles demandent simplement à pouvoir s’alléger d’un peu de leur souffrance en se manifestant à nous par des symptômes divers et variés. Leur but ultime : nous permettre de recomposer un « moi » plus complet.
Des parties protectrices
Nos parties protectrices sont plus ancrées dans notre réalité sociétale. Elles utilisent des comportements afin de nous protéger des souffrances qui remonteraient un peu trop proche de la surface. N’avez-vous jamais utilisé votre téléphone ou n’importe quelle autre addiction afin de « fuir » une situation de souffrance ou d’ennui ?
Lorsque nous instaurons un dialogue avec ces parties protectrices grâce à l’écriture automatique, elles nous racontent pourquoi garder les émotions cadenassées était si indispensable à notre survie. Sur le principe, la très grande majorité n’est pas contre les émotions. Elles aspirent juste à ce que l’approche soit progressive et sécurisante, ce qui n’est pas le cas à priori quand il s’agit d’émotions liés à des traumatismes passés qui surgiraient de manière explosive.
Des sous-personnalités autonomes
A la manière d’Emilien, nous rencontrerons en nous de multiples personnages aux histoires uniques et aux caractères bien affirmés. Etudiées depuis la nuit des temps, ces entités, qu’elles soient vues comme des personnages inconscients ou des esprits ésotériques, n’en demeurent pas moins palpables quelles que soient nos croyances. Ils révèlent grâce à la méthode HUNKAAR tout leur pouvoir.
Ces sous-personnalités sont reconnaissables parce qu’elles s’identifient avec un prénom bien différent du notre.
C'est qui alors le référent ?
Derrière nos maux, se cachent souvent des souffrances inconscientes non perçues. Ces fardeaux émotionnels se présentent à nous de manière pacifique, puis dans un deuxième temps sous d’autres formes plus agressives. Après avoir tenté le canal des rêves, de l’imaginaire, ou des sensations, viennent ensuite des douleurs chroniques non expliquées médicalement, des maladies auto-immunes, des insomnies ou même certaines maladies de la peau.
Nous cherchons alors à restaurer un dialogue entre toutes les parties de notre corps qui se sont jurées que plus jamais elles ne laisseraient remonter des émotions à la surface car jugées dangereuses (parties protectrices), et toutes les parties qui ont besoin que le corps accueille sa souffrance et leur donne le droit d’exister à travers l’acceptation des émotions passées et présentes (parties émotionnelles). Ce sont ces conflits permanents qui sont à l’origine de tous nos symptômes psychosomatiques.
Le référent est alors une sous-personnalité autonome la plus mature possible qui à la manière d’un ange gardien saura nous guider vers un équilibre de vie et un mieux-être retrouvé. L’équilibre entre les parties protectrices et les parties émotionnelles est notre horizon : c’est la recherche de qui je suis vraiment afin de me soulager de tous mes maux.
Dès lors, il ne s’agit plus seulement d’aider les parties protectrices à surmonter les tensions de la vie (thérapie ressources), mais de les accompagner à la rencontre des parties émotionnelles pour reconquérir un équilibre entre les deux univers protecteurs et émotionnels (thérapie réparatrice). Seul un médiateur entre ces deux univers antagonistes en sera capable : le référent.
Comment et où le trouve-t-on ?
C’est souvent par la dissociation, et plus particulièrement le phénomène idéomoteur, que nous rencontrerons pour la première fois notre référent. Au départ, tout oppose nos parties protectrices et émotionnelles.
Mais à mesure que notre inconscient prendra plus de place sur le devant de la scène grâce à l’écriture automatique, une sous-personnalité capable de médiation fera son apparition. Elle prendra ses responsabilités dans le but de trouver des compromis entre protections et émotions. Finalement, qu’elles soient protectrices ou émotionnelles, nos parties inconscientes veulent toutes la même chose : notre bonheur. Et elles finissent toujours par l’entrapercevoir à force de se côtoyer davantage sur le devant de la scène.
Dans la réalité pratique, le premier référent viendra souvent après avoir côtoyé des parties protectrices. Elles s’ouvrent petit à petit à l’intérêt de redonner vie aux émotions. En revanche, elles craignent l’excès : le geyser d’émotions qui conduirait dans le plus terrible des enfers. Ce qui peut rassurer la partie protectrice, c’est l’assurance de la maitrise. Comme avoir en main une espèce de robinet émotionnel. La partie ouvre et ferme, régule en quelque sorte, selon nos besoins.
Ce robinet à émotions sera salvateur et permettra à la cocotte-minute interne de souffler un peu d’air avant de chercher à complètement s’ouvrir. L’idée du robinet à émotions fonctionne très bien, sauf rares exceptions. Les parties émotionnelles sont en général dans une telle souffrance qu’elles sont trop pressantes, peu patientes, et auront plus de mal à incarner avec justesse la première médiation. C’est en général suite à cette première médiation que les deux univers émotionnels et protecteurs reprennent vie ensemble, laissant place au potentiel d’apparition d’une sous-personnalité.
Notre référent, pour résumer, sera la sous-personnalité inconsciente la plus capable de jouer le rôle de médiation entre les parties protectrices et émotionnelles. Ce référent aura forcément un prénom différent du nôtre.
Si une partie dit ne pas avoir de prénom ou s’appeler « Jean-Emmanuel », nous sommes encore avec une partie protectrice ou émotionnelle et la médiation doit se poursuivre à son rythme.
A partir du moment où nous identifions un référent, nous ne nous adressons plus qu'à lui.
Nous ne cherchons plus à communiquer avec les parties protectrices et émotionnelles directement, c’est notre référent qui s’en chargera systématiquement, à la recherche d’un équilibre permanent.
Chaque début de séance HUNKAAR démarrera par une communication exclusive avec notre référent pour propager en nous une aura bienveillante de sécurité. Si c’est le chaos à l’intérieur de moi et que je ne sais jamais qui va venir en séance, je ne pourrais jamais lâcher prise dans l’amour. Construire un amour de soi, c’est se sentir en sécurité avec soi-même. Faisons confiance à notre référent pour gérer l’équilibre entre les parties émotionnelles qui souffrent terriblement, et les parties protectrices qui aimeraient bien ne jamais nous voir souffrir de ces mêmes émotions.
Comment renforce-t-on son référent ?
En apprenant à lui faire confiance. En suivant ses guidances. En s’intéressant à qui il est, son histoire. Nous pouvons lui poser des questions sur ses origines, son look, son âge, ses compétences, ses fragilités, ses goûts, etc.
Est-ce que le référent peut changer ?
Le référent peut être amené à changer dans deux circonstances bien particulières :
- Si une partie protectrice ou une autre sous-personnalité plus compétente que le référent actuel intervient en signaling ou en écriture automatique pour s’opposer à sa guidance, elle prendra alors le relais pour gérer le robinet émotionnel et deviendra à fortiori notre nouveau référent.
- Si le référent actuel passe le relais à un nouveau référent en laissant sa place.