Prérequis indispensables avant de se lancer dans la pratique de l'écriture automatique
Mains aimantées.
Mains qui se repoussent.
Phénomènes idéomoteurs libres avec un signaling temporel : « inconscient, quand tu seras prêt à communiquer avec moi, tu pourras me le faire savoir en faisant se toucher de nouveau les mains et en les conservant immobiles jusqu’à ce que nous posions ensuite le signaling ».
Signaling « OUI » / « NON » avec des gestes sélectionnés par l’inconscient.
Test d’indépendance jusqu’à ce que les mains se touchent.
Présentation de l'écriture automatique
Points importants :
Matériel indispensable :
- Des feuilles
- Un support solide
- Des crayons ou stylos.
Sur la vidéo j’utilise des stylos mais nous utilisons aujourd’hui des crayons BIC incassables pour enfant que nous adorons. Nous ne pourrions plus nous en passer. Fini les tâches d’encre et une liberté d’exprimer pleinement la colère sans avoir peur qu’ils ne se cassent.
Une posture DEBOUT de préférence (table haute, bar ou en tenant le bloc manuellement comme je le fais dans la vidéo).
Il est très important de rester debout afin de ne pas sombrer dans une transe léthargique. Nous souhaitons rester pleinement réveillés durant toute la séance. Il est évidemment possible de s’asseoir si c’est votre préférence.
Ne pas être dérangé (ou avoir la peur d’être dérangé).
Si nous voulons être sûr de donner le meilleur de nous-même au cours de la séance, il est préférable de préparer un créneau à l’avance qui assure calme et tranquillité sans peur d’être dérangé.
Comment bien tenir le crayon / stylo ?
Points importants :
Un signaling pour déterminer quelle main tiendra le stylo.
Nos parties inconscientes ont autant le droit d’être droitières que gauchères, et même de changer à chaque séance si elles le souhaitent.
J’aide mon inconscient à TENIR le stylo.
Il ne s’agit pas de faire tout le travail. Simplement de rajouter la tension nécessaire pour que le stylo tienne bien entre nos doigts.
L’inconscient bouge le bras tout seul.
Nous n’aidons surtout pas notre inconscient dans les mouvements du bras. Ceux-là doivent être le plus automatiques possible, même s’ils sont lents.
Apprentissage des gribouillis
Points importants :
D’abord des petits déplacements du stylo sur la feuille.
L’inconscient va dans un premier temps devoir apprendre à faire glisser le stylo sur la feuille en bougeant le bras suffisamment. C’est déjà un apprentissage complexe qui peut demander beaucoup de temps.
Ensuite des gribouillis pleins de vie.
Avec un peu d’entraînement, les gribouillis commencer à déclencher en nous des sensations assez folles. Une phase en apparence enfantine qui restera centrale dans notre pratique axée sur l’équilibre émotionnel.
L’anecdote avec le dessin du panneau STOP sur la feuille me fit bien sourire intérieurement. Il est coquin quand même mon inconscient, me faire ça à moi, devant la caméra.
J’ai tout de suite cherché à donner du sens à ce que mon inconscient venait de gribouiller, là où il n’y avait en réalité que des gribouillis.
C’est là qu’intervient le signaling pour vérifier de potentielles interprétations afin qu’elles ne deviennent pas pollution. Si je continue toute la séance en étant persuadé que le dessin représentait bel et bien un signe stop, je risquerais de tout saccager sans même m’en rendre compte.
Apprentissage des lettres
Prérequis indispensable : un signaling temporel manifestant la fin de l’apprentissage des gribouillis.
« Inconscient, fais moi le signe infini en boucle sur la feuille dès que tu souhaites passer à la phase suivante de l’apprentissage de l’écriture automatique, à savoir l’apprentissage de l’écriture des lettres. »
Tant que le signe infini n’apparaît pas sur la feuille, il nous faudra nous armer de patience et continuer, séance après séance, à laisser notre inconscient apprendre l’art d’écrire sur une feuille de papier à son rythme.
Apprentissage des mots
Prérequis indispensable : un signaling temporel manifestant la fin de l’apprentissage des lettres.
« Inconscient, fais moi le signe infini en boucle sur la feuille dès que tu souhaites passer à la phase suivante de l’apprentissage de l’écriture automatique, à savoir l’apprentissage de l’écriture des mots. »
Tant que le signe infini n’apparaît pas sur la feuille, il nous faudra nous armer de patience et continuer, séance après séance, à laisser notre inconscient apprendre l’art d’écrire sur une feuille de papier à son rythme.
Points importants :
Laisser l’inconscient choisir ses premiers mots.
On pourrait très bien diriger l’inconscient en commençant par des questions comme : « comment t’appelles-tu ? », mais je ne le recommande pas. Le premier mot de mon inconscient a changé ma vie, alors je vous invite de tout mon cœur à laisser votre inconscient vous surprendre. Et ensuite vous pourrez lui poser toutes les questions que vous désirez.
Utilisation de gribouillis durant la phase d’écriture.
Les phases de travail inconscientes auront très souvent besoin de gribouillis afin de donner plus de puissance au processus lancé par notre inconscient.
Si un prénom s’écrit durant la séance, demandez à qui il correspond.
Il peut s’agir d’une partie de vous, de votre ange gardien, d’une vie antérieure, d’un ancêtre, tout dépendra de vos croyances. Chacun est libre de se raconter sa propre histoire sans jugement.
Débrief de ma séance en vidéo :
Suite à une première phase remplie de bien-être je fais la rencontre d’Emilien que j’assimile à priori à une partie de moi qui a des choses à me dire. Il ne fait pas partie de mes référents habituels (Namilélé, Kaliyah, Karine ou Opéra).
Restons pragmatiques. Je ne connais pas Emilien plus que vous à ce moment-là. Savoir qu’Emilien a besoin que je fasse X fait naître en moi beaucoup plus de réserves et de doutes que si Namilélé me l’affirmait. La confiance n’est pas la même.
La relation de confiance est essentielle parce qu’elle amène de la sécurité.
Je suis aujourd’hui convaincu que toutes les parties de moi me veulent du bien. Namilélé m’a convaincu qu’il avait un pouvoir de bonheur et d’amour sur ma vie. Mais cela n’a pas toujours été le cas. Et c’est peut-être l’une de vos peurs aussi, rencontrer à l’intérieur de vous des parties défiantes, méfiantes ou même dangereuses. Ma croyance, c’est que plus on travaille à co-créer une alliance bienveillante avec son inconscient, plus on est récompensé. Notre corps ne désire que notre bien, j’en suis intimement convaincu. Seules nos propres souffrances passées non réparées peuvent amener des débordements.
Je pars donc dans ce dialogue avec Emilien avec une relative confiance, même si j’aurais préféré qu’il passe par Namilélé pour faire entendre son message.
Le test d'indépendance version écriture automatique
A la fin de la précédente vidéo, Emilien a écrit un ou plusieurs mots que je n’ai pas compris sur l’instant.
J’ai tout de même réussi à discerner les lettres E T P E I N T avant le débordement de la feuille. Mais je ne pus m’empêcher d’avoir un doute sur l’automatisme des mouvements parce que je ne compris pas le sens de ces lettres tout de suite. Je supposai alors des interférences de parties protectrices (erreur), alors que j’aurais pu simplement questionner Emilien sur le sens de ces lettres avant d’aller plus loin.
Avec le recul, peut-être Emilien essayait-il de dire “et peint” dans le sens, “qui a été peint”. Ou même pourquoi pas : “et peins !” avec une faute de grammaire. Tout est possible. Je suis peut-être passé à côté de quelque chose. A la place, mon côté formateur a repris le dessus et j’ai préféré vous transmettre un outil indispensable pour aider notre inconscient à mieux stabiliser l’écriture : le test d’indépendance adapté à l’écriture automatique.
Emilien aura d’autres occasions de relancer le sujet de la peinture si cela lui tient vraiment à cœur. Nous verrons dans un prochain chapitre que la peinture est un support qui nous parle beaucoup pour créer un joli lien d’amour avec son inconscient.
Points importants :
Le conscient influence le stylo pour qu’il bouge vers un certain côté de la feuille.
Par des métaphores et même pourquoi pas par des contractions musculaires physiques si l’inconscient se montre plus fort, nous demandons consciemment au stylo de tout faire pour aller d’un côté.
L’inconscient fait tout son possible pour faire bouger le stylo de l’autre côté.
En ayant déjà réalisé le test d’indépendance précédemment durant la phase d’apprentissage des phénomènes idéomoteurs, notre inconscient devrait être plus rapidement capable de s’adapter à nos interférences conscientes afin de stabiliser l’écriture automatique.
Séance complète avec Emilien
Points importants :
Signaling de vérification obligatoire après chaque mot écrit.
« Inconscient, est-ce que tu as bien écrit le mot ‘A M O U R’ sur la feuille ? »
Cela nous permet d’éviter des mauvaises interprétations. Comme j’ai failli le faire avant de comprendre qu’il était simplement arrivé au bout de la feuille et qu’il souhaitait en réalité écrire « AMOUREUX ».
Phase de signaling pendant l'écriture automatique
Je n’hésite pas à reformuler mes phrases et à chipoter sur des détails en posant un maximum de questions à Emilien lorsque j’essaie de comprendre ce que je dois faire exactement avec le contact avec la terre. J’ai envie de bien le comprendre sans ambiguïté.
J’aurais pu lui demander de continuer à écrire des mots pour m’en dire plus. Il est vrai qu’en posant des questions avec des réponses par oui et par non, je n’ai peut-être pas pris un très grand raccourci. Mais c’est un bon moyen pour apprendre à obtenir des informations de manière intuitive, comme l’image dans ma tête que j’ai eu par rapport à ma petite chienne qui s’est avérée exacte.
De l'utilité de personnifier ses parties inconscientes
Dans la dernière partie de la vidéo, j’en profite pour lui poser quelques questions sur ses origines. C’est un travail symbolique que j’aime beaucoup faire. Je ne prends pas les réponses pour argent comptant comme s’il s’agissait de faits immuables. Voyons le plutôt comme une belle histoire que je me raconte au fur et à mesure pour m’emmener dans des compréhensions inconscientes à mon rythme, sans trop me brusquer émotionnellement.
Prenons un exemple un peu extrême qui je l’espère vous aidera à y voir plus clair :
Imaginons un adulte qui pratique l’autohypnose et dont l’inconscient souhaiterait faire remonter à la surface des émotions très violentes de l’enfance afin de récupérer un peu plus d’heures de sommeil la nuit. C’est une tâche hautement complexe. La plupart des gens ne laisseraient absolument pas faire leur inconscient et refuseraient la connexion avec ces émotions jugées trop virulentes. “C’est du passé, je ne souhaite pas revivre ça“. Et si la protection n’est pas consciente, elle serait inconsciente. Merci à nos parties protectrices.
Imaginons maintenant un autre scénario. Dotée d’une patience infinie, son inconscient le convainc dans un premier temps qu’il est son ange gardien grâce à de supers conseils. Sa mission paraît claire : le guider vers l’amour, le bonheur et la liberté. Il est si présent dans son corps que la personne peut ressentir consciemment la présence de Trinto, c’est son nom, ainsi que son amour jusque dans ses tripes. Il sait qu’il peut l’appeler dès qu’il en a besoin et qu’il répondra toujours présent. Il aura alors beaucoup plus de facilité à affronter des émotions difficiles lorsqu’elles lui seront proposées. La confiance amène la sécurité. La sécurité amène la confiance.
Quand l'inconscient dit "stop", c'est "stop".
« Inconscient, est-ce que tu aurais un autre message pour moi ? »
Au cours de la certification HUNKAAR, nous apprenons à nos stagiaires qu’un “stop” de l’inconscient en hypnose accompagnée n’est que rarement un vrai stop. Souvent, il s’agit de parties protectrices qui cherchent à manifester des peurs d’aller vivre des émotions difficiles. En négociant d’y aller petit à petit, elles s’apaisent et acceptent finalement de continuer l’exploration.
En autohypnose, nous sommes à la fois hypnotiseur et hypnotisé. Nous sommes notre principal ennemi en même temps que notre plus grand allié. Si une partie protectrice se sent obligée de prendre la place d’Emilien afin de mettre un terme à la séance, c’est qu’il y a une bonne raison derrière. Je dois donc laisser faire et être à l’écoute. Et si au final c’est vraiment Emilien qui a dit stop parce que je n’étais tout simplement pas encore prêt à en écouter davantage, ainsi soit-il.
Vous avez certainement senti ma frustration lorsque j’ai essayé instinctivement de poursuivre mon questionnement après son “stop”. C’est loin d’être facile, même pour moi. La patience s’apprend petit à petit. J’ai encore moi-même un long chemin à parcourir.
Fin de séance : LE RÉVEIL
Points importants :
Première étape : une intention de réveil.
La communication avec l’inconscient terminée, il ne nous reste plus qu’à nous souhaiter plein de belles énergies pour revenir en pleine forme.
Deuxième étape : reprendre prise.
Nous cherchons alors à reprendre le contrôle de toutes les parties du corps en les bougeant petit à petit et en s’étirant bien comme il faut.
Troisième étape : ouvrir les yeux.
Il ne nous reste plus qu’à ouvrir les yeux et nous accorder quelques minutes de répit pour bien reprendre nos esprits.
Un réveil trop rapide et bâclé peut nous rendre nauséeux ou nous donner mal à la tête temporairement. Prenons bien tout notre temps. Le réveil n’est pas une course. Il est aussi important que la mise en transe.
Ensuite, avec un peu d’entraînement, vous switcherez beaucoup plus rapidement d’un état à un autre et les réveils seront plus efficients.
Conclusion
« Émilien, est-ce qu’on est sur la bonne voie ? »
Je vous propose de retenir cette question toute simple et qui rassure. Cela permet quelquefois de faire marche arrière et de mieux comprendre les messages de notre inconscient. Ensuite le plus dur est de se faire confiance et de laisser venir les changements positifs dans sa vie petit à petit.
Le contact avec la terre m’a fait beaucoup de bien. Je réapprends chaque jour à me baisser et à poser mes fesses à-même la terre afin de profiter de tout le bien-être qu’elle me procure. C’est tout nouveau pour moi encore et il me faudra certainement beaucoup de temps avant de savoir investir toute la beauté de la nature.
J’ai l’habitude de promener Helly, et pour une fois c’est elle qui m’a baladé. Elle m’a emmené exactement là où ELLE voulait, sans se soucier de mes besoins. J’étais constamment à côté d’elle, peu importe où elle allait. Que ce soit en plein milieu du champ ou sur les rebords de la route. D’habitude, elle fait très attention à moi et me suit plus que je ne la suis puisque nous sortons sans laisse depuis sa plus tendre enfance.
Au bout d’un moment, elle s’est immobilisée et a observé longuement l’horizon. C’était perturbant de sentir son regard perdu dans le vague aussi longtemps. Puis elle a repris d’un coup toute sa vivacité en sautant sur un bout de bois mort. C’était un reste de tige de tournesol. Elle a joué avec en le déchiquetant, puis me l’a apporté pour que je lui lance au loin, et rebelotte un nombre incalculable de fois.
Paisible, je me suis assis à même le sol encore humide. J’ai commencé à toucher la terre pendant qu’Helly continuait à jouer à côté de moi. Le contact avec cette bonne terre agricole entre mes doigts était extatique. Une texture à la fois douce et envoutante. Elle respirait la vie, cette terre.
J’ai depuis retiré un vrai apprentissage de cette séance. Quand je sors Helly, je prends toujours quelques instants pour la laisser me promener et non l’inverse, en osant m’asseoir directement sur le sol au contact de la terre. Tant pis pour les vêtements salis. Et à chaque fois, je partage avec elle de bien meilleurs moments. Des petits bonheurs simples que l’on oublie avec les responsabilités de la vie sociétale. Mon inconscient veille et me guide à sa façon vers le chemin du bonheur.
Merci Emilien de veiller sur Helly et moi.