Aurore à la rencontre de Rio

Dans le texte qui suit, Aurore vous raconte sa rencontre avec HUNKAAR et plus particulièrement Rio, le nom de son Référent inconscient. Le Référent, vous allez le découvrir, jouera un rôle capital dans votre vie désormais. Il sera votre guide, votre allié, pour le restant de votre vie.

Street Hypnose : le début de mon aventure avec l'hypnose

Un jour de fin août 2017 mon cousin m’appela pour me dire qu’il était sur Toulouse et qu’il venait de faire une formation d’hypnose extraordinaire ! Curieuse et intriguée par tout ce qu’il me racontait, je m’inscris dès le lendemain à la prochaine formation Street Hypnose disponible avec ma petite maman.

Dès la 1ere matinée, Jean-Emmanuel proposa un petit jeu de catalepsie des paupières. Je n’avais pas d’imagination, j’ai donc joué le jeu en essayant de suivre ce qu’il proposait : une colle customisée qui se mettait sur mes paupières et qui allait les empêcher de s’ouvrir quand il dirait trois. « Un… Deux… Trois ! » Et là… Grosse frousse intérieure ! Voilà, je venais de vivre ma première catalepsie, pendant une demi seconde. Mes paupières n’avaient pas pu s’ouvrir alors que je leur avais dit de le faire, ce qui n’était tout simplement pas possible dans ma carte du monde. Mon dieu quelle frayeur… ! Mais une frayeur sacrément intrigante quand même, surtout pour moi qui suis kiné et très cartésienne.

L’après-midi, c’était le moment d’hypnotiser des inconnus dans la rue. Un bon mal de tête pointa le bout de son nez. Je le connaissais bien ce mal de tête, mais malheureusement, mon meilleur ami le Doliprane n’était pas présent dans mon sac ce jour-là… Jean-Emmanuel me proposa de m’écarter du groupe quelques instants pour instaurer un signaling avec mon inconscient et voir si celui-ci avait quelque chose à dire. Ce dernier, tout fier, répondit que oui et le prouva en supprimant la douleur instantanément ! C’était sa manière à lui de me montrer qu’il existait et qu’il avait de très nombreuses choses à me dire… A la fin de cette formation, c’était une évidence pour moi, je continuerai dans cette voie.

Poursuite de ma découverte avec la formation Immersion HUNKAAR

Durant les mois suivants, j’appris beaucoup sur l’inconscient, comment le faire venir au premier plan et installer une communication et m’amuser avec lui, comment lui permettre de prendre plus de place… Mais tout ça, sur les autres. Car rien ne fonctionnait sur moi ! Ni les mouvements idéomoteurs, ni la catalepsie, ni rien ! Alors que quelques mois plus tôt tout était possible ! Je ne comprenais pas pourquoi tout était bloqué comme ça, c’était décourageant, mais je savais que je ne lâcherai pas : quelque chose avait vibré en moi durant cette formation de Street Hypnose et rien ni personne ne pourrait me l’enlever.
Jean-Emmanuel émit alors une hypothèse : les souffrances de mon passé pourraient détenir la clé. Je décidai alors d’entamer ma thérapie en commençant des séances individuelles pour essayer de comprendre ce qui se passait à l’intérieur de moi. Après m’être noyée dans des litres de larmes pendant plusieurs séances, les mouvements idéomoteurs se débloquèrent légèrement. La communication par signaling était fragile mais redevenue possible. Malgré les difficultés et le fait que je ne comprenais pas vraiment d’où sortaient toutes ces larmes, je me rendais à l’évidence que j’étais sur la bonne voie : je n’avais quasiment plus aucune migraine, juste des petits maux de tête de temps en temps !

Dans le grand bain avec la Certification HUNKAAR

Ma certification Hunkaar commença en septembre 2018, soit un an après la formation Street Hypnose. Que ce soit durant les modules Hunkaar ou pendant les séances individuelles, nous sortions les rames systématiquement : nous commencions avec des mouvements microscopiques et d’une lenteur extrême, nous tentions d’établir une communication avec mon inconscient, nous essayions de comprendre ce qui se jouait, je vivais des émotions, des émotions et encore des émotions… A la fin de chaque séance, nous obtenions une automaticité de mouvement franchement correcte, mais à la séance d’après, c’était le même cinéma, nous recommencions tout à zéro. La cocotte-minute émotionnelle se vidait petit à petit, mais la communication restait difficile. Ça a duré des mois comme ça…
J’essayais de maintenir le peu de signaling que j’obtenais en fin de séance en posant quelques questions régulièrement à mon inconscient. Des questions sans enjeu pour ne pas faire peur à mes parties protectrices, comme par exemple « ce midi, je mange plutôt tel plat ou plutôt tel autre ? ». Et j’essayais de suivre les conseils de mon inconscient pour lui montrer toute ma détermination.
Petit à petit, le geyser émotionnel s’est calmé, les protections se sont assouplies et les peurs se sont apaisées. C’est finalement en juin 2020, soit presque 3 ans après mes débuts dans l’hypnose, que j’ai enfin pu connaître le nom de celui qui me guidait depuis le début : Rio.

Rio, trois lettres qui ont changé ma vie

Rio, c’est celui qui m’a redonné vie. L’état des lieux de départ n’était pas très prometteur : un paysage aride comme après un incendie, sans aucune vie à l’horizon. Je l’ai suivi dans tout ce qu’il me proposait les yeux fermés, certaines fois au prix de difficultés qui m’ont paru insurmontables sur le moment, mais les récompenses ont toujours été bien plus magnifiques que les complexités rencontrées. Grâce à sa guidance, j’ai pu poser de lourds fardeaux qui m’encombraient depuis bien longtemps et d’autres que j’avais même émotionnellement amnésiés. Aujourd’hui, mon corps est un jardin où la vie fleurit, je me respecte et j’ose affirmer mes choix et mes envies. Un long chemin reste encore à parcourir mais je me donne le droit d’exister telle que je suis vraiment, et c’est grâce à lui.

Rio, c’est une chouette. Il a de grandes ailes, une passion pour tout ce qui lui permet d’avoir une vue en hauteur, et de grands yeux évidemment. Il reste discret, ne se montre pas souvent au grand jour, mais il n’est jamais loin et observe beaucoup.

Rio, c’est celui qui m’a montré le chemin de l’amour propre.