N'oubliez pas le plus important : le bras avec le stylo doit bouger tout seul.
Autre exemple de dessin automatique, avec un peu plus d'entraînement.
A gauche, ce que Namilélé a dessiné | A droite, la même chose, feuille retournée.
Rassurez-moi, vous aussi vous voyez un visage avec un chapeau, un clin d’œil et un énorme sourire, n’est-ce pas ?
Est-ce que vous voyez une autre interprétation possible à ce dessin ? C’est tout à fait possible. Chaque dessin peut, et devrait même, être interprété librement par tous ses observateurs. Si les dessins de Namilélé vous parlent autrement, alors c’est parfait.
Comment bien se servir du dessin automatique
Le meilleur moyen d’être certain de viser juste reste encore de faire confiance à votre référent. Je peux vous donner quelques pistes en fonction de ma propre expérience, et ce sera votre capacité d’écoute et d’attention qui créera petit à petit votre levier d’épanouissement grâce au dessin automatique.
Peut-être qu’au début vos dessins automatiques ne seront que de simples gribouillis. Et ce serait un début déjà extraordinaire. Tant que laisser dessiner automatiquement votre référent vous procure de l’apaisement, de la joie, de l’amour, du bonheur ou même tout simplement du rire, alors laissez tomber le besoin rationnel d’avoir des dessins qui ressemblent forcément à quelque chose de beau.
1 - Commencer la séance avec une intention bien particulière
J’utilise beaucoup le dessin automatique dans une dynamique d’apaisement ou de libération émotionnelle. C’est ce qui me parle le plus. Pourtant l’image ci-dessus m’avait fait faire « wow » suivi d’un fou rire monumental. Testez différentes intentions et cherchez celle(s) qui vous parle(nt) le plus.
Quelques idées :
- Apaisement
- Bien-être
- Bonheur
- Amour
- Liberté
- Calme
- Tranquillité
- etc.
2 - Utiliser le signaling temporel pour mettre fin au dessin
L’important, c’est qu’il y ait un début au dessin et une fin, afin que l’inconscient puisse symboliquement dire : « J’ai terminé mon dessin, il n’y a plus rien à rajouter dessus. »
Nous allons donc naturellement instaurer un signaling temporel afin de lui laisser tout le temps nécessaire pour parfaire son dessin. Nous pouvons également définir une limite maximale de temps grâce à une alarme.
« Inconscient, quand tu auras terminé ton dessin, tu pourras me le faire savoir en arrêtant complètement de bouger le stylo. »
3 - Prendre quelques minutes pour apprécier le dessin de son inconscient
C’est souvent une fois terminé que le dessin prend tout son sens à mes yeux. Durant le dessin, j’ai les yeux fermés la plupart du temps. Je ressens le besoin de les ouvrir quelquefois, à la demande de mon référent, mais c’est finalement assez rare. Il se débrouille souvent en totale autonomie.
Alors prendre quelques minutes pour laisser émerger en moi tout ce que mon référent a voulu poser sur le papier est très précieux.