Le signaling est un anglicisme qui signifie : laisser l’inconscient utiliser des signaux corporels pour communiquer avec nous. L’inconscient utilise alors un phénomène idéomoteur spécifique pour signaler une réponse plutôt qu’une autre.
Exemple : l’inconscient rapproche les deux mains pour répondre “oui”, et les écarte pour répondre “non”. Il suffit alors de lui poser une question et attendre la réponse “oui” ou “non”.
La qualité du signaling dépend de la qualité du phénomène idéomoteur. Si ce dernier nous donne l’impression d’être vraiment automatique, et qu’on ne contrôle absolument pas le mouvement, alors c’est parfait. Dans le cas contraire, un entraînement supplémentaire est fortement recommandé en passant plusieurs séances à se concentrer exclusivement sur l’augmentation de la sensation d’automatisme dans le mouvement inconscient.
Points importants
On utilise les mains qui se rapprochent et qui s’écartent pour introduire une première forme de communication : l’inconscient choisit un des deux geste pour « oui », et l’autre pour « non ».
Ne pas avoir peur d’un signaling qui évolue et change au cours des séances. Il y a toujours une bonne raison et on peut explorer les raisons des ces changements avec curiosité. Exemple : est-ce une autre partie inconsciente qui cherche à se manifester en changeant le signaling ?
Vérifier ce premier signaling en posant des questions évidentes dont on connaît déjà les réponses. Exemple : est-ce que j’ai mangé du poulet à midi ?
Pour s'entraîner, posons les questions à haute voix
Au début, nous cafouillons un peu et c’est tout à fait normal. C’est comme si on demandait à un élève de 5e en voyage au Royaume-Uni de commander tout seul au restaurant. Il connaît en théorie les bonnes phrases à dire, mais ne possède ni la prononciation ni la fluidité nécessaires. Tant qu’il réussit à se faire comprendre, c’est tout ce qui compte.
Nous allons poser des questions, et nous obtiendrons des réponses. Il est évident que plus les questions seront maladroites, et plus les réponses « oui » et « non » perdront leur essence. Peut-être que votre inconscient vous servira du poulet au lieu du canard que vous souhaitiez au départ. C’est ainsi que l’on apprend à bien parler l’anglais, et c’est aussi en faisant des erreurs que l’on apprend à mieux communiquer avec son inconscient. Laissons la perfection aux autres et concentrons-nous sur cette belle rencontre qui est en train de se produire.
Êtes-vous joueur ?
Vous pouvez d’ores et déjà vous amuser à poser toutes sortes de questions à votre inconscient. Laissez-vous surprendre par ses réponses.
Gardons juste à l’esprit qu’un inconscient avec lequel nous venons tout juste d’ouvrir une communication est très loin de son plein potentiel. Soyons donc indulgent et ne prenons pas toutes ses réponses pour argent comptant. Nous ne communiquons pas avec un Dieu tout puissant, mais avec un reflet de nous-même qui a été enfermé à l’intérieur de nous depuis bien trop longtemps, ne l’oublions pas.