PODCAST #3 – Les émotions durant l’hypnose
Nous sommes partis en totale improvisation avec Gabriel De Richaud, praticien HUNKAAR, pour voir ce que cela pouvait donner. Vous nous direz ce que vous en avez pensé.
Nous sommes partis en totale improvisation avec Gabriel De Richaud, praticien HUNKAAR, pour voir ce que cela pouvait donner. Vous nous direz ce que vous en avez pensé.
A l’heure où les formations en hypnose se multiplient dans toute la France, une des motivations première des élèves qui accumulent un grand nombre de stages dans différentes institutions repose sur l’espoir d’un jour se sentir légitime dans la pratique de l’accompagnement thérapeutique par l’hypnose.
Et si je vous disais que se sentir légitime, c’est être dangereux ?
Premier podcast d’une longue série je le souhaite. On se pose ensemble avec Gabriel la question du suivi de nos clients HUNKAAR pendant les périodes de confinement qui risquent malheureusement de se reproduire même après le 11 mai 2020, date de sortie progressive du premier confinement lié au Covid-19.
L’idée que la simple suggestion directe de soin sous hypnose ne fonctionne pas fait aujourd’hui consensus chez tous les hypnotiseurs thérapeutiques, ou presque. On n’aidera personne en créant un état d’hypnose et en s’exclamant “tu ressortiras de cette pièce guéri de tous tes problèmes”. Avec l’hypnose, même exercée par des professionnels de santé (psychologues ou psychiatres), on parle davantage d’un accompagnement que d’un soin.
Même avec des nouveaux sujets n’ayant jamais été hypnotisés auparavant, Erickson posait le signaling d’entrée de jeu. En revanche, il insiste sur la nécessité d’apprentissage et de répétition pour bien maîtriser le signaling. Les premiers mouvements sont souvent lents et hésitants.
Le signaling, un des outils permettant de communiquer directement avec l’inconscient et que nous utilisons lors de nos toutes premières séances thérapeutiques avec la méthode HUNKAAR, a une très longue histoire. Et plutôt que de vous en parler moi-même, je me joins au père de l’hypnose Ericksonienne en me positionnant comme un simple vulgarisateur.
Avec Gabriel de Richaud, le co-auteur de ce livre et formateur HUNKAAR, nous avons pris la décision ensemble de partager avec vous quelques extraits choisis au fur et à mesure de son écriture.
Erickson utilisait très souvent la transe profonde stuporeuse comme un pont logique vers la transe somnambulique. Mettre sous hypnose pouvait revenir à endormir l’esprit conscient suffisamment par un procédé de fractionnement, jusqu’à pouvoir ensuite donner les suggestions nécessaires à la venue des parties inconscientes à étudier.
Retour 8 ans en arrière. Hypnotisé par un hypnothérapeute parisien de renom à l’époque, je me laisse bercer par la voix de mon guide. Enveloppé d’un bien-être très confortable, je somnole, puis me résous à ne plus l’écouter en m’éloignant un peu plus dans mes pensées. Après tout, mon inconscient s’en occupera très bien pour moi.
Je constate qu’une grande majorité des personnes n’attachent aucune importance à leurs rêves, et finissent par zapper de leur vie cette compétence ancestrale : communier avec son inconscient à travers les rêves.