Stage individuel HUNKAAR en immersion chez Christine

Des feux dans ces mots

Je suis allé chez Christine toute fin novembre. Un séjour de deux jours et demi en individuel.

Je vous partage ?

Il y a eu un avant, un pendant et un après.

D'abord avant :

J’attendais ce moment avec impatience. Quatre mois que j’avais réservé ! J’étais plein de doutes, désespéré et avec un trop plein de questions.
Mais je voulais aussi venir le plus « prêt » possible. Qu’est-ce que ça veut dire exactement « le plus prêt possible » ? Et bien je n’en savais rien moi-même. En revanche, le corps savait, lui, parce que je me suis mis à faire de l’autohypnose régulièrement et de plus en plus, sans que je le décide particulièrement. (Vous savez, hein, l’autohypnose, le truc qu’on conseille à tout le monde – à tous nos clients – et on se rend compte que ça fait un bail qu’on n’en a pas fait nous-mêmes…). Bref, de l’autohypnose régulièrement quasiment deux mois avant, et presque tous les jours le dernier mois.

Du coup, parce que mon ics a bien travaillé, j’avais des deadlines, des trucs à faire. Comme par exemple, un petit truc, comme ça en passant : finir mon roman ! Tu sais, le roman commencé il y a deux ans et que plus tu écris, plus tu te rends compte que ça devient un gros machin, que tu ne pensais pas mais tes personnages se multiplient, il leur arrive bien plus que tu ne l’avais anticipé et tu dois résoudre un nombre de tensions dramatiques de plus en plus considérable… Bref, le machin qu’est devenu bien trop gros par rapport à ton emploi du temps. Ce truc-là, ben fallait que je le termine avant le 30 novembre. Si ! C’est-à-dire demain, en somme. Sinon…
 
Sinon quoi ?

J’en sais foutre rien, mais ce que je peux vous dire c’est que j’ai fait un cauchemar de dingue une nuit, vers le 2 novembre, et il était question de rater un train, et même si l’image est clichée (on a toutes et tous rêvé de rater un train !) l’angoisse que j’avais en le ratant mon train dans mon rêve et ensuite en me réveillant, ce n’était pas de la rigolade, ni un cliché. J’en tremble encore. Un super signal. Bien clair celui-là ! Alors dans la journée du lendemain, j’ai bien compris que je ne devais pas tergiverser et si le corps me disait : termine ce roman avant le 30 novembre (même si tu es loin de ça MAIS LOIN….!) il fallait le faire, j’ai senti que je n’avais pas vraiment le choix, il fallait ABSOLUMENT finir le gros machin !

Je suis arrivé, donc, chez Christine, comme prévu le 26, 27 et 28 novembre.

Ce mois était un mois où j’avais bossé comme un dingue (coaching, formation hypnothérapie) et j’avais écrit dans tous les interstices de ma vie sans m’arrêter et en dormant peu. J’avançais bien, mais quand même, j’étais foutrement en retard. Je suis arrivé dans cet état-là, chez Christine. Un peu jetlagué !
Et c’est la première chose que je lui ai dite. Je suis là, mais je dois écrire ! Donc, je suis là, mais les séances on les cadre bien, hein, parce qu’entre les séances je dois écrire !

Christine a cela d’extraordinaire c’est qu’elle écoute, et elle écoute avec une grande attention même quand ça change ses habitudes. Car chez Christine, les séances démarrent et (c’est tout l’avantage de son dispositif) elles se terminent quand ça doit se terminer. Et, en règle générale, quand tu as autant de séances en trois jours, tu ne cherches pas à faire autre chose de tes journées, et c’est bien le but de ce formidable moment.
Mais moi, j’avais le train ! Il fallait que je prenne ce fichu train ! Alors Christine a changé ses habitudes. Elle a chronométré et on a fait toutes les séances tout le week-end, et entre les séances j’écrivais comme un fou.

Le pendant était donc absolument intense avec des séances dingues : vous dire, par exemple que j’ai vu la carte de l’Afrique avec le point rouge – comme dans les documentaires – pointé sur le Ghana (alors que je suis nul en géographie en général et alors l’Afrique, sans doute encore plus), ce point rouge exactement au bon endroit du pays, et savoir que je naviguais au large du Ghana en 1724, m’a fait un petit choc quand même… Je dois dire ! Et voir que j’avais une colère terrible qui datait de cette époque-là, tout de même, m’a fait penser que j’avais une rage tenace (faut pas m’emmerder les gars parce que visiblement je peux vous en vouloir pendant des siècles, hein, faites gaffe ! ).

Et puis des rendez-vous avec des instances inconscientes très anciennes et féminines, avec des belles libérations émotionnelles
Et puis, lâcher pas mal de colère (encore !) en écriture automatique tandis que Christine tourne autour de moi en frappant le tambour et en disant des mots d’une langue connue ni d’elle ni de moi… 
Oui, c’était quelque chose ! 
C’était quelque chose pour mon esprit assez cartésien qui est bien loin de vivre dans une culture ésotérique…

Et puis, il y a eu l'après

Les planètes se sont alignées d’une façon inattendue. J’avais des rendez-vous en distanciel (Zoom) et en présentiel (à Toulouse) le lendemain du dernier jour avec Christine (le 29 novembre). Sauf que tout s’est annulé (?). Comme ça, des trucs un peu improbables. Christine m’a gardé une journée de plus et j’ai pu écrire dans la chambre toute la journée (10 heures d’affilé), puis j’ai pris mon train pour Paris (4H) et quand je suis arrivé à Paris à 23H15, j’étais en train d’écrire le mot fin. Nous étions le 29. C’était un mardi. Le lendemain, j’avais hypnothérapie et quelques interstices encore pour relire et corriger des trucs, bref, le lendemain soir, donc le 30 (!) j’ai envoyé mon texte à ma dramaturge pour correction !

Ensuite, un grand vide.

Ensuite, des décisions importantes ont été prises.

Ensuite, j’ai été très bien.

Voilà, ce que je peux vous partager ici. (Sans doute, il y aura un peu plus dans le forum privé !)

Enfin, juste pour dire une chose : merci Christine !

Et à vous : franchement, je recommande !

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